à propos de
Tout a commencé avec
Je te souhaite chaleureusement la bienvenue sur la page « à propos » de Laurent Garret Voix Off (LGVO).
Si tu as fait le voyage jusqu’ici, c’est pour en savoir plus sur ce qui anime ton humble serviteur. C’est donc avec plaisir et émotion que je te présente ici un aspect plus personnel de mon métier et de mon entreprise.
Tu es sur le point d’en apprendre plus sur ma passion et sur moi-même :
• Comment un enfant introverti peut-il parvenir à proposer une voix dynamique et pleine de vie ?
• Quels ont été les obstacles et les réussites rencontrés sur le chemin de ma mission de vie ?
• Pourquoi me tient-il particulièrement à cœur de te proposer des enregistrements qualitatifs ?
Je suis Laurent Garret, comédien Voix Off français à Paris Val d’Europe, et je t’accompagne dans l’univers de LGVO…
Tout commence
Petit garçon, j’habite avec mes parents à Paris, la capitale de tous les possibles et de la culture. Je suis bercé par le foisonnement de cette magnifique ville en constante ébullition. Les gens, les caractères, les voix, mes sens sont assaillis d’informations auxquelles je prête déjà un grand intérêt.
Mon petit cocon familial se scinde en deux et ma mère décide de partir avec moi en direction du Sud. Nous nous installons à Alès dans le Gard. Le changement de rythme de vie et d’ambiance est pour le moins radical. Très vite, ma mère trouve un travail de femme de ménage. Quant à moi, je rejoins à nouveau les bancs de l’école.
Après avoir économisé suffisamment, nous intégrons un nouveau membre à notre famille : une télé en noir blanc.
À ce moment-là, je ne sais pas encore que ce cube de bois et de verre est le point d’origine de tout mon parcours jusqu’à LGVO.
Je découvre alors les pépites de l’audiovisuel. À l’époque, le Bébête Show et le Collaro Show connaissent un franc succès. Les rictus surjoués et les expressions démesurées vont bon train.
Je suis fasciné.
Les marionnettes de Chirac, Mitterrand, Giscard et Balladur ne cessent de se piquer la vedette en s’assenant des répliques fatales et pleines d’humour. Un verbiage parfaitement comique et proche de la réalité.
Je prends alors conscience du travail de l’imitateur qui maîtrise, avec talent, la prosodie. Ce chant de la voix est construit sur le rythme et les intonations.
Je commence alors à imiter les imitateurs. Je règle ma voix comme avec un égaliseur imaginaire. Je module et je jongle avec mes cordes vocales tendres de jeune garçon. À l’école, je ne suis que le petit nouveau descendu de la capitale. Mes imitations de personnes célèbres plaisent à mes camarades de classe.
Je me réjouis de donner le sourire avec ma voix !
Les années passent paisiblement et j’arrive au lycée. J’affiche 130 imitations au compteur, inscrites dans un carnet comme un CV et dans ma tête, comme des programmes à lancer en un clic.
Je commence à prendre confiance en moi, car j’approche la maturité et je sais que je suis capable d’avoir un impact positif sur la vie des gens.
C’est à cette période que je prends conscience qu’imiter les autres ne me suffit plus.
Je passe les étés chez mon père. Il tient un stand dans un marché.
La vie bouillonne.
L’ambiance est sensationnelle.
Les maraîchers se battent sur le ring des décibels :
« Elle est belle ma botte de radis ! Elle est belle ! »
« Deux melons pour le prix d’un ! »
« Madame goûtez-moi ces pêches. Voyez comme elles sont juteuses et sucrées. »
Tant d’effervescence me réchauffe le cœur. Dans un univers aussi bruyant, être discret c’est ne pas être du tout. Je prends alors confiance en moi pour vivre et je me jette dans l’arène.
Ma voix se libère.
Je fais connaissance avec cette force vocale que j’ai cloisonnée à l’imitation depuis trop d’années. Je parle fort, je souris, je rentre dans le rythme. Je découvre, non sans émotion, ma propre prosodie.
Le déclic
Une fois les présentations faites avec ma voix profonde, je veux apprendre à la maîtriser et exploiter tout son potentiel. Pour ça, une seule solution : le théâtre.
Le hic, c’est que malgré la récente acquisition de confiance, je reste encore trop timide pour être livré aux yeux de tous sur une estrade.
Le monde des ordinateurs est en plein essor. Je rejoins les rangs d’un BTS informatique que j’obtiens. J’enchaîne sur une formation commerciale dans les nouvelles technologies qui m’octroie 2 ans en alternance à un poste de technico-commercial. Je suis heureux de pouvoir communiquer avec une clientèle.
Ma formation terminée, je reste dans l’entreprise : je suis officiellement embauché.
Au fil du temps et des prospections, je me libère définitivement de ma timidité. Revers de la médaille : avec la pression des chiffres et de mon patron, je me sens de moins en moins à ma place. Je me sens perdu, coincé : j’étouffe. Il me faut une bouffée d’air…
Faire de la prospection m’ayant définitivement libéré de ma timidité, je décide d’enfin franchir cette limite imaginaire qui m’avait empêché de faire du théâtre avant : je m’inscris à des cours du soir à Alès.
Bingo, je m’éclate, je me libère, je m’exprime ! Mais comme toute addiction, j’en veux plus. Et je veux surtout progresser.
J’épluche la liste des cours du soir de théâtre sur Nîmes. J’en trouve qui m’apportent plus. Seulement 2 ans plus tard, je m’ennuie un peu. Il m’en faut encore plus !
Je cherche à nouveau, mais cette fois des cours plus professionnels. Je tombe alors sur une ancienne sociétaire de la Comédie française. Peu de gens sont présents, j’ai donc pour ainsi dire droit pendant les 2 ans qui vont suivre à des cours particuliers. Une situation qui permet à ma professeure de remarquer ma passion et mon acharnement. Elle décide de se concentrer un peu plus sur moi et mon insatiable appétit pour le jeu et les beaux textes.
Ce qui était une bouffée d’air s’est révélée être ma mission de vie ! Ma professeure le sent. Elle me pousse dans mes retranchements, jusqu’au jour où les larmes coulent.
Pas les miennes, non.
Ma professeure me fait recommencer encore et encore une scène. Jusqu’à l’épuisement. Et soudain, c’est le déclic, je lâche tout.
Ma partenaire, de dos, se retourne lentement vers moi. Je vois ses larmes couler. Je ne comprends pas tout de suite que je l’ai touchée. Je me relève, regarde les autres : tous pleurent.
À partir de ce moment, et connaissant ma situation anxiogène au travail, ma professeur me dit : « Si tu envisages de devenir comédien, intègre une école professionnelle. Ce sera à Paris, mais je peux te préparer aux castings d’entrée« .
Changement de vie
Je dois rejoindre la capitale et intégrer l’école Claude Mathieu. Un établissement dont le nom fait référence à une pointure de la Comédie française. Autant vous dire que le niveau est élevé. Mes répétitions passées m’ont donné un avantage. Après avoir passé une audition, je suis accepté pour passer la formation en 2 ans au lieu de 3.
Il me faut tout de même trouver de quoi survivre à la capitale. La formation se passe en 15 heures par semaine ce qui me laisse du temps pour travailler à côté. Je démissionne de mon emploi de vendeur à Alès. Deux mois de préavis passent. À l’occasion d’une visite à Montpellier, je repère une affiche : « Disneyland Paris recrute ». Quelle aubaine !
J’appelle sans attendre le service de recrutement. Les auditions se présentent en plusieurs étapes : amusement, animation, expression et danse. Pour la danse, c’est l’échec total. Pourtant, l’équipe de recruteurs me convoque avant les autres participants. Arrivé dans leur bureau, je vois disposées devant moi deux photos, la mienne et celle de Jack Sparrow. J’ai la taille idéale et le faciès qui convient pour incarner ce pirate que l’on ne présente plus.
Ma formation au théâtre en attente de commencer et une promesse d’embauche de Disneyland Paris en poche, je peux enfin déménager. Paname me revoilà ! Courant juillet/août je suis une formation « Jack Sparrow », mais je ne ferai pas d’apparitions sur le parc en tant que tel. J’incarnerai Tigrou et Bourriquet, je suis loin des sabres et du rhum, mais je suis proche des rires et des émerveillements. J’arrive à négocier un contrat que je peux organiser en fonction de mes heures de formation à l’art du théâtre. Malgré un emploi du temps déjà bien chargé, il me faut un emploi supplémentaire pour m’aider à financer ma vie parisienne.
L’événementiel et la distribution de journaux ou de flyers me tendent les bras. Les agences d’intérims finissent par repérer mon énergie, mon sourire et mon jeu d’acteur. Je suis prioritaire pour plusieurs contrats d’embauche. La distribution de prospectus me met une claque monumentale. Je suis confronté à des airs moroses mêlés d’indifférences. Le lendemain, je change de technique. Armé de mon sourire, je trouve un slogan efficace, je m’adresse non pas à une foule, mais à une personne à la fois. Certains ne dévient pas de leur trajectoire, mais d’autres se sentent choyés. « Voir pour être vu » devient la clé de mon métier. Si bien que je finis par être reconnu par des habitués, dont une femme âgée qui, par un jour d’hiver, me donne un pourboire : « Vous me donnez le sourire à chaque fois que je vous croise. Tenez c’est pour vous ! Allez donc boire un café bien chaud ! » Je suis aux anges. Je trouve l’énergie qui me fait vivre : l’humain.
À la fin de ma formation à Claude Mathieu, je conserve mon emploi à Disneyland Paris. Je conduis des chars de parade, j’incarne enfin Jack Sparrow. J’entre dans la peau de Merlin l’enchanteur. Deux rôles exigeants, car il s’agit de personnages dont on voit le visage (Face Character). Je rejoins des organisations telles que « Make a wish », « Pixie Dust » et « Rush a wish » où je foule le sol des hôpitaux à la rencontre d’enfants malades. Ces moments sont d’une intensité incommensurable et indescriptible. La puissance de la magie se lit dans le regard des enfants. Les personnages encouragent les jeunes guerriers et guerrières à surmonter la maladie. D’autres fois, ils créent le souvenir magique qui sera emporté lors d’un ultime voyage.
Changement de vie
Mon couple souffre un peu de mon rythme effréné. Expérience, formation, compétence et obstination constituent mon bagage. Je décide de prendre une formation proposée par Lorenzo Pancino. Cet homme est l’une des rares voix off « caméléons » du métier. C’est-à-dire qu’il peut utiliser un ton neutre et journalistique (e-learning, documentaire…) ou un ton comédie (jeux vidéos, personnages, voice over…) Cette formation à distance m’offre un rythme plus viable pour ma femme et moi-même. Je peaufine mes apprentissages passés et j’officialise mon métier de Voix off.
À la fin de cette dernière formation, je suis toujours à Disneyland Paris. Il faut que je me lance. Courant 2014, je décide de monter mon entreprise en parallèle. Je signe un contrat avec la radio « Métis FM » qui accélère mon installation. La COVID entre en scène. Disneyland met ses employés au chômage partiel et les réintègre petit à petit. Je ne fais pas partie des personnes prioritaires. Je peux ainsi me consacrer pleinement à mon entreprise.
Avec le métier de voix off, l’image reste dans l’ombre pour donner toute sa lumière au son. Et pourtant, sans la regaarder, il est possible de savoir si une personne sourit en parlant. Comme lorsque nous sommes au téléphone.
L’émotion a un rôle important à jouer. Elle apporte de la chaleur, de la confiance et de la joie.
Comme tu as pu le lire, depuis tout petit, j’attache une importance fondamentale à l’humain, quel que soit son état émotionnel du moment. Quand je m’enregistre, je ne parle pas seulement à un micro, je m’adresse de tout mon être à un auditoire. Il me tient à cœur de communiquer un message ou un discours en restant fidèle aux exigences et aux valeurs de mon commanditaire.
Aujourd’hui, je travaille pour la France évidemment, mais aussi pour la Suisse, la Suède, Singapour, l’Allemagne, l’Angleterre et bientôt peut-être pour toi ?
Tu as un projet nécessitant une voix qui fera vivre ta vidéo ? Tu veux mettre en place une exposition interactive et surtout, vivante dans un musée ?
Alors parlons-en ! Contacte-moi par mail, par téléphone ou en remplissant le formulaire dans l’onglet contact. Vous voulez que je parle au monde pour vous ? Vous êtes sur la bonne voix !